La Wallace Collection accueille jusqu’au 24 janvier 2010 la nouvelle exposition de Damien Hirst No Love Lost, Blue paintings. Un contraste étonnant pour ce musée intimiste qui ouvre ses portes à l’enfant terrible de la scène artistique britannique
Abritée à Hertford House, à deux pas d’Oxford Street, la Wallace Collection rassemble un ensemble remarquable de peintures françaises du 18ème siècle mais aussi d’illustres artistes européens comme Rembrandt, Velasquez, Murillo, Canaletto, etc. Cette élégante bâtisse, érigée entre 1776 et 1788, ancien pied à terre londonien du quatrième duc de Manchester, reçoit actuellement 25 toiles de Damien Hirst dont deux triptyques.
Cette nouvelle exposition marque le retour, pour le chef de file des Young British Artists et lauréat du prix Turner en 1995, à une recherche artistique solitaire. No Love Lost traduit une rupture radicale pour Hirst, principalement connu pour ses animaux conservés dans le formol et ses spots paintings.
Cette nouvelle exposition marque le retour, pour le chef de file des Young British Artists et lauréat du prix Turner en 1995, à une recherche artistique solitaire. No Love Lost traduit une rupture radicale pour Hirst, principalement connu pour ses animaux conservés dans le formol et ses spots paintings.
Memento mori modernes
Créées entre 2006 et 2008, les Blue Paintings, aux titres évocateurs comme Floating Skull, The Meek Shall Inherit the Earth ou encore Men Shall Know Nothing sont "profondément connectées au passé" selon l’artiste. Presque monochromatiques, un bleu profond domine les œuvres rehaussées de lignes ou de pointillés abstraits d’où émergent des cranes d’une blancheur luminescente. D’autres thèmes chers à l’artiste apparaissent également dans nombres de toiles tels que cendriers, briquets, verres ou encore papillons.
Memento mori, les toiles instaurent un dialogue visuel avec les peintures, porcelaines, sculptures et armures de la collection permanente du musée. Hirst explique : "J’ai choisi de montrer mes nouvelles peintures ici car j’aime le fait qu’il s’agisse d’une collection familiale. C’est comme un monde hors du monde. Mes nouvelles œuvres sont d’une certaine façon à leur place ici avec des œuvres et objets d’autres temps". Le contraste entre les peintures résolument modernes de l’artiste et le décor intimiste des pièces, aux murs tapissés de soie et sertis de corniches dorées, est saisissant. Il ne manquera pas d’interpeller les aficionados du peintre tout comme les habitués de la Wallace Collection.
Nadège Druzkowksi
Memento mori, les toiles instaurent un dialogue visuel avec les peintures, porcelaines, sculptures et armures de la collection permanente du musée. Hirst explique : "J’ai choisi de montrer mes nouvelles peintures ici car j’aime le fait qu’il s’agisse d’une collection familiale. C’est comme un monde hors du monde. Mes nouvelles œuvres sont d’une certaine façon à leur place ici avec des œuvres et objets d’autres temps". Le contraste entre les peintures résolument modernes de l’artiste et le décor intimiste des pièces, aux murs tapissés de soie et sertis de corniches dorées, est saisissant. Il ne manquera pas d’interpeller les aficionados du peintre tout comme les habitués de la Wallace Collection.
Nadège Druzkowksi
The Wallace Collection
Hertford House
Manchester Square
London W1U 3BN
Jusqu’au 24 janvier 2010
Tous les jours de 10h00 à 17h00 – Entrée gratuite
Plus d’info sur l’expo ici
Hertford House
Manchester Square
London W1U 3BN
Jusqu’au 24 janvier 2010
Tous les jours de 10h00 à 17h00 – Entrée gratuite
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